Une petite visite dans ce lieu restauré .
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Archive pour la Catégorie 'Monuments religieux'
La Madeleine , style néo antique, l’église est un exemple du débat théorique de l’architecture sacrée au temps de Soufflot et de l’architecte des lumières Jean Pierre Mouilhesseaux .
Il restait à construire une chapelle, mais Mr Parvy mourut , jean Baptiste Brument se chargea de l’élaboration du projet , la vieille église démollit , le cardinal de La Rochefoucault posa la première pierre de la nouvelle en 1773;laconstruction dura jusqu’en 1781, avec des poses successives, les bas reliefs sont deMathurin Nicolas Maddoulet .Le même cardinal procéda à sa bénédiction qui était placée sous l’invocation de la Madeleine, le lieu de santé ;lieu d’asile pour les pestiférés la Madeleine protectrice des lépreux.
Missel de Saint Ouen de l’époque
Saint Nicolas dédié en 1225 ,jour de Saint Maur ,par Thibault d’Amiens,archevêque de Rouen, c’est peut-être là l’origine du nom Saint Maur, que l’on a donné au cimetière où elle est située. Elle est destinée pour servir de sépulture aux religieux , religieuses de la Madeleine, morts aux service des pestiférés.
Saint Etienne du XIIIè, la chapelle Saint Maur du XVè,aurait été bâtie par un riche bourgeois qui y créa la confrérie des Trépassés.
Une église pour l’Hôtel Dieu ,rue du Change,cette construction débuta en 1508 .
Elle pris possession de de l’abbaye en 1660 , redonnant une vie monastique..
Rien ne fût réellement changé;réfectoire du XIVè ,porterie et cloître du XVè, logis abbatial du XVIè, et les constructions verrues pour répondre aux humbles besognes . Les moines de Saint Maur en avaient entrepris la destruction en 1760, afin de rendre les lieux plus dignes.
Seul les dortoirs devenus mairie actuellement , furent reconstruits.
La révolution mit fin à la raison de l’abbaye pour devenir pendant un temps un e forge pour la fabrication des armes pour les armées de lea République.
Le dortoir devînt Hôtel de ville , et l’abbatial pris le statut d’église paroissiale.
L’usage des orgues fût apporté parpar un prêtre Grégoire en 829, qui l’appris en Grèce.
L’orgue
- L’abbaye Saint-Ouen possédait déjà un orgue au 16e siècle qui fut détruit par le Hugenots en 1562. En 1630, un instrument neuf est construit par Crespin Carlier sur un plan fourni par Titelouze. C’est un grand huit pieds à deux claviers de 48 notes et pédale indépendante de 28 marches. Cet orgue est remanié et augmenté vingt ans plus tard par Thomas Morlet; un positif de dos est ajouté et le grand corps passe d’un huit pieds à trois tourelles à un grand seize pieds à cinq tourelles.Après l’ouragan de 1683, l’orgue est remis en état par Jean Brocard et Jacques Cherel. Charles Lefebvre y travaille en 1724. D’autres importants travaux sont effectués par Nicolas Collar en 1733. En 1741, l’orgue est démonté par Jean-Baptiste Martin Lefebvre « pour obvier au dommage et à la perte considérable que causeraient à leur orgue les blés et autres grains que l’on doit reposer dans leur église… » On ne sait pas à quelle date il fut remonté.
En juillet 1803, on déclare qu’il ne reste « que la montre, encore quelques tuyaux y manquent, tous les jeux de l’intérieur, mouvements, sommiers, conduits ont été démontés, brisés et enlevés, il ne reste absolument rien dans le buffet ». L’orgue est reconstruit à cette époque avec du matériel provenant des instruments de Saint-Godard, de Saint-Vigor et de Saint-Jean. D’importants travaux sont entrepris de 1823 à 1838 par Pierre-François puis Paul-Louis Dallery.
Appelé en 1851 à vérifier l’instrument Aristide Cavailllé-Coll le classait parmi les plus grands instruments de France. L’orgue comprenant alors 50 jeux sur 5 claviers manuels et pédale. De 1851 à 1882, réparations et modifications se succédèrent : installation d’une nouvelle soufflerie, suppression du clavier d’écho et installation d’un récit expressif.
En 1888, « une restauration foncière et complète de toute la partie mécanique et instrumentale » est confiée à Aristide Cavaillé-Coll. C’est une totale reconstruction que le célèbre facteur effectuera, ne conservant que les jeux anciens qui étaient en parfait état (environ 20 jeux). Inauguré le 17 avril 1890 par Charles-Marie-Widor, cet orgue somptueux (à la « Michel-Ange », comme le déclara l’organiste de Saint-Sulpice) est encore aujourd’hui pratiquement intact malgré les relevages de 1941 (Debierre-Gloton) et de 1955 (Beuchet-Debierre).
Le buffet a été classé « Monument Historique » le 5 février 1970 alors que la partie instrumentale l’a été le 20 octobre 1976.
Des grilles classiques ferment le sanctuaire, quelques tableaux , pierres tombales,dont celle du fils de Talbot ont échappé aux restaurations de toute époques.
Un buffet d’orgue de 1630 , son écrin fût réalisé en 1890 par Cavaillé Coll.
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