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Mise à part l’intervention des chirurgiens sur les bubons , l’époque était dépourvue devant un tel fléau.
Un vieux remède de Galien , l’opium et clou de girofle , muscade ,aloes,menthe ect qui est donné.
Le Dr Jouyse en 1620, le modifia avec du jus de citron , de la conserve de roses,du safran qu’il faisait cuire doucement et le prescrivait à raison d’un dose avant le repas , à volonté après.
Autre remède le tabac
Rouen en 1595
Suite à l’épidémie de 1580 , le Parlement demande des souscriptions dans toutes les églises , afin de de commencer les bâtiments sur les terrains de feu Mr Prudhomme(Général des finances en Normandie). Il fut construit du provisoire, sorte de baraquements pour y mettre les pestiférés que les religieux de l’Hôtel Dieu venaient soigner.D’autres , les « suspects »logèrent à Saint Julien , l’ancienne léproserie.
En 1619 , la terrible épidémie, une jeune fille couverte de pourpe arriva à l’Hôtel Dieu, Charles le Huc ,chirurgien diagnostiqua la peste à l’aine.
Le fléau dura quatre ans, d’une telle empleur qu’il fallut coucher les malades à même le sol, malgré les baraquements réaménagés.
St Paul et St Maclou
La maladrerie de Bourdeny recevait les malades de trois paroisses, Saint Maclou, Saint Candé le Vieux,Saint Paul.
Celle de Darnétal, recevait les malades de Carville,,Longpaon, Saint Nicaise, Saint Vivien.
Celle de Sainte Venise accueillait les lépreux de Saint Godard, Saint Laurent ,de Bois Guillaume.Il ne reste rien de toutes ces maladreries.
La disposition du prieuré de la Madeleine et de L’Hôtel Dieu est floue , nous savons que l’église donnait sur la rue de la Madeleine.
L’Hôtel Dieu n’acceptait pas tous le monde dans son enceinte,les lépreux étaient envoyés à la léproserie de Saint Julien , ou au Mont aux malades, les pestiférés allaient à la ferme d’Aulnay,les fous étaient d’après la coutume normande, gardés par les familles . S’ils devenaient dangereux, ils étaient internés aux frais de leurs parents ou des habitants de leur paroisse.
Le Mont aux malades,à l’ouest de Rouen, était une léproserie du XIIè ,dans un prieuré sous l’invocation de Saint Jacques. Les chanoines de Saint Jacques s’étaient engagés à recevoir les lépreux sous condition que ceux ci embrassent la vie religieuse .La qualité de soin attira de nombreux malades qui furent logés dans les maisons particulières sur les hauteurs de Rouen .
Ainsi , 19 ou 21 paroisses (selon les sources) passèrent un contrat avec les chanoines de Saint Jacques pour l’accueil des personnes , le Mont Saint Jacques devînt le Mont aux malades
Saint Martin embrassant un lépreux
Au XIe siècle, les croisades vinrent donner au fléau une violence et une intensité inconnues jusqu’alors et, d’un bout à l’autre de l’Europe, cette affection s’enracina profondément. En général, les villes, les bourgs et les villages étaient tenus de faire construire une petite maison de bois sur quatre pieux pour chaque lépreux. A la mort de son propriétaire, la maison et son contenu étaient brûlés. Le nombre de malades croissant, on les réunit dans des lieux clos appelés ladreries, maladières, léproseries,ou mezelleries (lat. miselli : malheureux). Leur entretien en devint ainsi moins onéreux, leur séquestration plus sévère, les soins plus réguliers
Rouen en l’an 1000
Un hôpital fondé en 1050, près de la Fontaine - Jacob
En 1183,la fondation de la maladerie ou léproserie de Saint Julien, près de Rouen fût fondée par Henri II pour y mettre des filles lépreuses qui devaient être des religieuses et de noble race qui pris le nom de La Salle des Pucelles.
Le prieuré de la Madeleine comprenait dans son enceinte, l’Hôtel Dieu,qui conservera toujours dans le cours des âges le nom d’Hôtel Dieu,et la Madeleine, deux communautés , l’une de religieux , l’autre de religieuses.
La paroisse s’étendait au delà de la cité ,porte Saint Hilaire,sur un petit hameau appellé Nid de Chien.
En 1195 , Richard Coeur de Lion donnait à l’Hôtel Dieu la ferme du Grand Aulnay située à Grand Quevilly.
La lèpre fût une calamité aux XIIè etXIIIè.
Le plus ancien hôpital de France est l’Hôtel Dieu de Lyon fondé en 542 par Childebert , fils de Clovis,et par sa femme la reine Ultrogothe.
Les édifices hospitaliers sont nombreux au moyen âge, le nom d’Hôtel Dieu était réservé particulièrement aux plus anciens établissements, dont certains avaient des affectations spéciales.
Les hospices situés en ville étaient des hôtels gratuits en principe mais payés par une aumône volontaire, ou le long des routes de pèlerinages , pour abriter les pèlerins et voyageurs .
De cette période , il ne reste rien, mais de nombreux hôpitaux du XIIè et XIIIè, conservent de notables parties.
En temps d’épidémie,on construisit des hôpitaux temporaires où l’on reléguait les malades :lazarets « lieu de sante », une place à part réservée aux léproseries.
A Rouen il a existé de tout temps de nombreux hôpitaux dont l’origine si ancienne est difficilement repérable.Il est même à croire que pendant une période les évêques recevaient les malades soit dans leurs maisons cloîtres ou les chanoines vivaient en communauté et que l’on dut nommer Hôpitaux de Notre Dame , de tous le plus ancien est l’hôpital Saint Martin, qui se trouvait dans le voisinagz de celui de la Madeleine.
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